Festival d’Orléat

La sensibilité m’emmène dans les extrêmes qui se jouent de moi, autant que je m’en amuse. Je reçois l’émotion belle ou cruelle avec intensité, sans retenue ni condition, car elle est un don prodigieux que je veux vivre intensément pour pouvoir l’offrir sur une toile, dans toute sa pureté, son intensité, sa violence même parfois. Mon monde est celui où cohabitent les extrêmes : rêveries en couleurs, ivres, insouciantes, infinies et fascinantes et songes en noir blanc dont les gris offrent non seulement une valeur, mais révèlent aussi l’essence, l’essence d’une réalité en couleur. Ma peinture abstraite ne s’abreuve que de l’impudeur qui orne ces palettes humaines où chaque couleur s’avance avec humilité car consciente que le clair naît de l’obscur. Et la lumière est là !