Coupe-coupe tranche, ma vie découpe.
Les rangs se vident, quittent les troupes.
Je pleure je meure, mon dos se voûte.
Mes larmes sont sèches, c’est la déroute.
Passe-passe la main, mon tour je loupe.
Au cou milles coups… Serre l’étoupe.
Si je plie je ploie aux bords des routes.
Mes armes sont prêtes, l’arc se boute…
Tchin-tchin hic, trinque et chaloupe,
J’ivrogne de vie, lève ma coupe.
Je cris que je crois, aux peurs dissoutes.
Quand Il jette un charme … Allo ? j’écoute…
Les Frou-frous renaissent, parent la croupe.
Que le souffle est court, il s’entrecoupe.
Je nie je me noie, gouttelette à goutte.
Mes armes enrayées, tenue en joute.
Méli mélo mélées, une entourloupe.
Au coeur s’accroche un corps en poupe.
Je vis je le vois, quoiqu’il en coûte.
Quand la larme coule… L’espoir filoute.