Toi au visage lissé
au teint d’or plaqué
opaque est ton reflêt
dans un miroir usé.
Ton regard biaisé
par cet or aveuglé,
essuie le camouflet,
que porte les années.
Et pourtant le passé
aux souvenirs lustrés
bariolle les chevalets.
d’émotions bigarrées.
Un ange même affublé
de lambeaux patinés
diaphane est son reflêt
sa mémoire irisée.
Mon visage est plissé
mes espoirs détraqués.
ecrirai je ce pamphlet ?
mon coeur est-il usé ?
La cité engloutie
expire milles bulles.
L’escadron carillonne
sonne et tintinnabule.
Par l’eau ensevelie
toute la ville bascule.
Le râle d’une lionne
dévore chaque céllule.
Une ère anéantie,
un cycle qui accule.
Terre et mer fusionnent
et l’air capitule.
Puis vient l’embellie…
La rumeur circule,
C’est la vie qui bouillonne.
le renouveau pullule.