Sang d’encre
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Aux palabres sans fins, succède un long silence, porteur de ces oracles que l’on garde en sommeil…
Un mot entre dans l’ombre et rayonne en sourdine. Les vérités du monde se voient en contre jour.
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Et l’ode a un refrain, une belle mélodie. La parole est muette quand la conscience s’éveille.
Elle injecte l’amour dans chaque veine fleuve, et le coeur généreux éparpille alentour.
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Prend humblement ta plume, et un beau parchemin. Que la grace te touche et que le vent te veille…
Encre blanche est ce fluide qui infuse ton coeur et circule en ton âme avant de voir le jour.
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Et dans nuisette noire, couché sur un papier, se tracent les lignes vives. Le mot tut se réveille.
L’inconscient a rendu ce dont l’humain regorge. Prophète en son script, il en érige la tour.
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Il est une sagesse, à rendre en un soupir. Et l’ultime confession débusque la merveille…
Et toutes ces histoires, qui ne peuvent êtres contées, auront alors un hymne à la gloire de l’amour.
J’aime beaucoup votre site. Comme pour notre discussion sur l’abstrait de l’autre jour, plein de choses encore à échanger.
Bien à vous
Jean-Paul